Dit comme ça, la Communication Non Violente peut sembler compliquée à mettre en place. Moi-même, lorsque j’ai lu le livre de Marshall Rosenberg, j’ai eu du mal à l’appliquer dans ma vie, et je n’étais même pas encore maman !

Alors, pour te faciliter la vie, je t’encourage à commencer doucement, par des étapes simples, selon là où tu en es.

Avant de pouvoir communiquer sereinement, il est essentiel de comprendre ce qui se passe en toi. Prends un moment, même juste quelques secondes, pour t’arrêter et reconnaître tes émotions, sans jugement.

Quand tu sais ce que tu ressens, tu deviens plus à même de gérer tes réactions et d’exprimer tes besoins de manière calme et claire. Cela te permet de rester alignée avec toi-même et de maintenir ton calme, même dans les moments tendus.

Essaie de te demander : « Qu’est-ce que je ressens vraiment ici et maintenant ? » Prends cette pause, même en pleine journée, pour te reconnecter à toi-même et être plus consciente de ton état intérieur.

Je t’encourage à intégrer cette pratique dans ton quotidien. Avant chaque repas, par exemple, ferme les yeux, respire profondément, et ressens ton corps et tes émotions. Essaie de nommer ce que tu ressens. Tu peux aussi le faire en rentrant chez toi ou avant de récupérer tes enfants à l’école. 

Reconnaître tes besoins est une étape clé pour communiquer de manière plus sereine et authentique. Lorsque tu prends un moment pour comprendre ce que tu ressens, tu identifies aussi ce dont tu as besoin à cet instant précis : du temps pour toi, un peu de tranquillité, ou simplement une oreille attentive. Cela te permet de mieux gérer tes émotions et d’éviter les frustrations.

En tant que parent, il est facile de s’oublier dans le tourbillon des responsabilités. Mais pour bien communiquer avec tes enfants, tu dois d’abord apprendre à t’écouter. Prendre soin de toi et reconnaître tes besoins te permet d’être plus présent et à l’écoute des autres, sans être submergé.

Lorsque tu fais une pause pour ressentir ton corps et tes émotions, demande-toi ensuite : « De quoi ai-je vraiment besoin maintenant ? ». Ce simple geste t’aide à mieux cerner tes attentes et à communiquer de manière plus claire et sincère avec les autres.

Reconnaître tes besoins, c’est aussi être honnête avec toi-même et t’accorder l’espace nécessaire pour prendre soin de toi. En faisant cela, tu renforces ton équilibre intérieur et améliores la qualité de tes relations avec les autres.

Cela te permet de respecter tes besoins sans culpabilité et d’agir avec plus de calme et de clarté.

Prendre la responsabilité de ses émotions est une étape clé pour une communication saine et authentique, que ce soit avec ton enfant, ton partenaire, ou toute autre personne. C’est reconnaître que ce que tu ressens vient de toi, et non de l’autre. Cela te permet de t’arrêter, de comprendre ce qui se passe à l’intérieur de toi, et de réagir de manière plus calme et réfléchie.

Cela rejoint l’importance de reconnaître tes besoins. Quand tu prends le temps de t’écouter, de comprendre ce que tu ressens et ce dont tu as besoin, tu prends aussi la responsabilité de ton état émotionnel. Par exemple, si tu te sens frustrée, tu peux te demander : « De quoi ai-je besoin pour me sentir mieux ? Peut-être un moment de calme, de la reconnaissance, ou juste un peu d’espace ? »

Cela ne veut pas dire que tu dois ignorer les actions des autres, mais plutôt que tu choisis de répondre de manière consciente, en gardant à l’esprit que tes émotions te appartiennent. Ainsi, tu seras en mesure de créer des échanges plus sereins et respectueux, et d’installer un climat de confiance avec ceux qui t’entourent.

En prenant la responsabilité de tes émotions et en reconnaissant tes besoins, tu transformes la manière dont tu communiques, en étant plus en paix avec toi-même et plus à l’écoute des autres. Tu deviens ainsi un modèle pour ton enfant, en lui montrant l’exemple d’une gestion émotionnelle saine et bienveillante.

Bien que la communication non violente soit une approche puissante, il existe des erreurs fréquentes qui limitent son efficacité.

L’une des erreurs courantes est l’utilisation de jugements ou de critiques. Par exemple, dire à ton enfant « Tu es paresseux » crée de la résistance. Il vaut mieux décrire un comportement spécifique.

Il est essentiel de se concentrer sur des observations objectives. Formule des demandes claires sans généraliser ni blesser.

Une autre erreur fréquente est de ne pas écouter assez. Tu peux être tenté de donner des conseils ou de résoudre un problème trop vite. Mais, il est important de comprendre ce que ton enfant ressent. Cela montre que tu prends en compte ses émotions. Accorde-lui une attention totale. Pose des questions pour mieux comprendre et valide ses sentiments.

Enfin, n’ignore pas tes propres émotions. En tant que parent, sois conscient de tes réactions émotionnelles. Elles influencent ta communication. Si tu te sens frustré ou en colère, prends un moment pour te calmer avant de parler.

En gérant tes émotions, tu abordes la situation avec un esprit plus ouvert. Cela favorise une communication respectueuse et efficace.

Lorsque tu te sens équilibré et épanoui, tout le fonctionnement de la famille en bénéficie. Un parent qui se sent bien avec lui-même est naturellement plus patient, plus calme, et plus empathique. Quand tu prends soin de ton bien-être, tu es plus à même de gérer les crises avec sérénité et de prendre le temps de discuter calmement avec tes enfants, même quand les choses sont tendues.

Imagine, par exemple, que tu sois en pleine forme après une bonne nuit de sommeil ou quelques minutes pour toi-même. Quand une situation stressante se présente, au lieu de réagir immédiatement, tu prends une profonde inspiration, tu te recentres et tu peux aborder la situation d’une manière plus posée. Tu vois alors des solutions plus claires, sans laisser la frustration ou l’épuisement guider tes actions.

Je t’encourage vivement à prendre soin de ton équilibre physique et émotionnel. Cela fait une réelle différence non seulement pour toi, mais aussi pour tes enfants. Quand tu es bien dans ta peau, tu deviens un modèle de gestion émotionnelle et un parent plus serein. Cela va bien au-delà du simple fait de « tenir bon » dans le quotidien : c’est une véritable clé pour construire une famille épanouie et harmonieuse.

Tu trouveras de clés concrètes dans cet article.

Si tu n’y arrives pas tout de suite, ne t’en fais pas, c’est totalement normal. Nous avons tous grandi avec des modèles de communication, certains plus sains que d’autres. Ces schémas, parfois hérités de notre enfance, peuvent être tellement ancrés qu’ils se manifestent sans même que tu t’en rendes compte. Mais voici la bonne nouvelle : tu peux les changer. 👊

Imagine-toi comme un explorateur en quête de nouvelles façons de communiquer, loin des anciennes cartes qui te guident depuis si longtemps. Oui, ces schémas sont puissants, mais ils ne sont pas invincibles. Tu as la capacité de tracer un nouveau chemin, plus authentique et plus serein, même si ça prend un peu de temps.

C’est là que le coaching entre en jeu. Un coach, c’est comme une boussole qui t’aide à naviguer dans ces terres inconnues, t’aidant à prendre conscience de ces vieux réflexes et, surtout, à les transformer. En étant accompagné(e), tu apprends à voir ces comportements sous un nouveau jour, à comprendre d’où ils viennent et comment t’en libérer. C’est un voyage intérieur, celui où tu te reconnectes à toi-même, à tes besoins, et où tu redécouvres la personne que tu veux devenir.

Chaque petit pas que tu fais est une victoire. Parfois, c’est juste un mot, un regard, un geste différent. Peu à peu, tu remplaces les schémas du passé par des choix plus conscients et plus respectueux. 😊

Et c’est là que la magie opère. Tu commences à créer des liens plus forts, plus vrais, avec ceux que tu aimes. Tu deviens non seulement un meilleur parent, mais une version plus épanouie et plus authentique de toi-même.

Alors, prends une grande respiration et avance avec confiance. Le chemin peut sembler difficile au début, mais chaque étape te rapproche de la sérénité et de l’harmonie. Et rappelle-toi, chaque moment où tu choisis d’être plus présent(e) et plus calme est déjà un grand pas vers la transformation. 💖

Avoir des habitudes et te rappeler tes bonnes pratiques peut être essentiel. C’est pourquoi j’ai créé un programme par abonnement pour te garder avec un bon état d’esprit.

Si cela t’intéresse, rendez-vous ici pour plus d’informations.

• Le livre « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) » de Marshall B. Rosenberg C’est la référence incontournable pour comprendre la CNV. Ce livre t’explique les principes de base de la CNV, avec des exemples concrets et des outils pratiques pour améliorer ta communication au quotidien.
• Le site officiel de la CNV (www.cnv.org) Ce site regorge d’articles, de vidéos, de podcasts et d’informations utiles pour approfondir ta compréhension de la CNV. Tu y trouveras aussi des formations et des ressources pour te perfectionner.
• « Les clés de la Communication Non Violente » par Thomas d’Ansembourg Un autre ouvrage clé qui t’aide à comprendre comment appliquer la CNV dans des situations quotidiennes avec les enfants, les collègues ou même dans les conflits. L’accent est mis sur l’écoute active et l’empathie.

En conclusion, la communication non violente (CNV) est bien plus qu’une méthode. C’est un levier pour transformer vos relations familiales. Elle permet à toi et à tes enfants d’exprimer vos émotions et vos besoins avec respect. Cela crée un climat familial harmonieux.

Ses bienfaits vont bien au-delà de la résolution de conflits. Ils renforcent les liens affectifs et construisent une confiance solide entre vous.

En intégrant la CNV dans ton quotidien, tu crées un environnement où chacun se sent compris et valorisé. Cela ouvre la porte à une communication plus ouverte et constructive. C’est essentiel pour affronter ensemble les hauts et les bas de la vie.

Tes enfants, en apprenant à exprimer leurs sentiments et à écouter les autres, grandissent pour devenir des adultes empathiques. Ils seront capables de bâtir des relations saines et équilibrées.

Les bienfaits de la CNV ne s’arrêtent pas à votre foyer. Les compétences acquises vous aident à interagir positivement avec le monde extérieur. Vous apprenez à résoudre les conflits avec calme et à établir des relations basées sur le respect.

En adoptant la CNV, tu investis dans un futur où la paix, le respect et l’harmonie sont les piliers des relations humaines.

Je te propose de commencer petit à petit, sans pression, en appliquant les principes de la Communication Non Violente dans ton quotidien. Tu n’as pas à tout faire d’un coup ! Rappelle-toi que chaque petit effort compte et que, même si ce n’est pas toujours facile au début, tu es en train de créer un environnement plus harmonieux pour toi et ta famille.

Si tu te sens perdu(e) ou que tu as besoin d’accompagnement, n’hésite pas à me contacter pour une séance de coaching. Ensemble, on identifiera les schémas hérités qui te freinent et on les transformera pour que tu puisses enfin libérer ton potentiel et celui de ta famille.

Fais le choix de t’investir dans ce changement aujourd’hui. Parce que tu le mérites, et que tes enfants méritent de grandir dans un environnement empreint de respect et de compréhension.

Donc, super maman, le secret des mamans heureuses est qu’elles savent déjà qu’elles sont des super mamans. Même si parfois il y a une petite « cryptonite » dans leur sac. 😉

Alors tout devient plus facile, car tu n’as plus à aspirer à être quelqu’un d’autre. Et tu t’acceptes tel que tu es. Tu te prends moins la tête avec les choses à faire, car tu arrives à te voir en face. Donc tu n’as pas besoin de te cacher derrière une montagne de tâches pour reconnaître ta vraie valeur et ta véritable nature. 

Ainsi tu offres ton amour sans avoir besoin de faire des milliers de choses pour recevoir de l’amour en retour. Car tu sais déjà que tu mérites tout cet amour. 

Même si tu n’aimes pas jouer aux voitures, tu sais que tu n’y es pas obligée. De la même manière que le copain de ton fils n’est pas obligé de jouer aux Lego s’il n’aime pas ça.

Le secret des mamans épanouies et heureuses réside dans le fait d’être simplement elles-mêmes, de s’accepter avec bienveillance et de voir leurs ‘défauts’ comme des traits de caractère ou des opportunités d’apprentissage. 

Tu n’as pas besoin de culpabiliser, tu es une apprenante, une jeune ‘padawan’ (pour les fans de Star Wars) qui débute son chemin. Laisse-toi le temps d’apprendre, de grandir et de t’épanouir en tant que maman. Accepte-toi avec joie et bienveillance, regarde-toi comme tu regardes tes enfants, et aie de la compassion et de l’amour pour toi-même.

En effet, une crise de désadaptation se voit par un syndrome prémenstruel accru, un manque de désir et d’énergie sexuelle, des coups de barre en journée et parfois une plus grande attirance par le gout salé.
Donc, si tu retrouves au moins deux de ses signes, tu pourrais être en désadaptation surrénalienne gonadique. Dans ce cas, il est important que tu retrouves ton équilibre. Sinon, à force de puiser sur tes surrénales et tes gonades, ton corps va s’épuiser et tu risques de déclencher un burn out, une dépression ou une autre maladie chronique.
Donc n’attends plus et prends soin de tes surrénales et de tes gonades. 😊

1. Le manuel MSD. Le syndrome prémenstruel.

Fais un compliment sincère

Tous les jours, trouve quelqu’un à qui faire un compliment sincère. Cela peut être sur ses habits, son sourire, ou quelque chose que la personne fait de bien. D’ailleurs, apprends à te faire quotidiennement un compliment sincère. Par exemple : je suis très belle aujourd’hui car… , cette robe me va bien, etc.

Effectivement, faire un compliment aux autres et à soi renforce la vision positive de ton cerveau. De plus, les gens autour de toi seront ravis d’entendre des bonnes choses sur eux. Et toi aussi d’ailleurs.

1. Actif PNL. Les metaprogramme, Match ou mismatch
2. Hal Elrod. The miracle morning.

Tu es sûrement en train de te dire : « ok, mais comment je fais cela ». Effectivement, il peut être difficile de sortir de ses schémas de pensées habituels. Donc voici quelques pistes pour t’aider:

Prends les erreurs comme des apprentissages

En effet, c’est quelque chose de reconnu par les neurosciences qu’un enfant apprend en faisant des erreurs. Sauf que toi aussi, tu apprends comme ça. Et oui, même en étant adulte, tu commettras des erreurs et ses erreurs te seront un précieux apprentissage.

Donc pour changer le sens de tes « échecs » tu peux déjà te dire qu’ils sont simplement un apprentissage. Ou encore qu’ils sont un cadeau de la vie pour que tu t’améliores encore.

Voit d’autres options

Une autre option est de voir les évènements différemment. Par exemple en te posant la question, si j’étais un enfant, comment je vivrais cet évènement ? Ou encore en pensant à une personne qui est positive, et de se dire « si j’étais cette personne, comment je verrais les choses ? ».

Mais encore juste en essayant de voir le positif, ou en te racontant une autre histoire. Par exemple, tes enfants sont à la maison et ils font du bruit, ils mettent le bazar, etc. Au lieu de te dire « ils ne me respectent pas », tu peux te dire « c’est chouette, il y a de la vie dans cette maison ».

Commence petit à petit

Peut-être que ça ne sera pas facile pour toi de voire les choses avec plus de positivité. Ou encore de changer le sens que tu donnes aux évènements. C’est pour cela que je t’encourage à commencer petit à petit. Après une situation difficile, regarde en arrière et pose-toi la question : comment je pourrais voire cela de façon positive ? Fais-le régulièrement et cela va devenir une habitude pour toi. Tu verras, c’est plus simple que tu en penses.

1. Professeur Joyeux. Les neurones de votre coeur et votre intestin.
2. Tony Robbins. How can I master emotional decision making.

Or cette démarche n’est pas nocive en soi, mais elle crée deux processus au niveau de l’inconscient:

D’abord, en se focalisant sur ce qu’elle veut éviter, la personne mets son attention sur un événement négatif. Dans ce cas, être malade. Et elle envoie à son cerveau le message qu’elle peut tomber malade et qu’il faut faire attention.

Ensuite, le fait de se focaliser sur ce qu’on veut éviter augmente notre niveau de stress. Car nous essayons d’éviter quelque chose de néfaste. Le cerveau commence ainsi à repérer les situations qui nous mettraient en « danger » par rapport à ce qu’on souhaite éviter. Et nous voyons ces situations plus fréquemment que les autres et avons tendance à faire encore plus attention pour « éviter de ». Or cela génère un cercle vicieux de stress et perceptions erronés de la réalité qui augmentent le stress.

En effet, chez les mères, ce méta-programme peut avoir un impact important sur leur rôle de parent. Car les mamans qui ont un méta-programme « éviter de » peuvent se focaliser sur ce qui ne va pas chez elle ou son enfant pour « éviter de ». Ainsi elles peuvent avoir tendance à en faire trop pour « compenser » tout ce qu’elle fait mal. Voire mettre la pression sur ses enfants pour « éviter qu’ils » deviennent comme ceci ou cela.